Comment prévenir l’AVC du chat et comment le soigner?

AVC du chat

AVC du chat:  C’est une maladie des vaisseaux sanguins. Ces vaisseaux vont jusqu’au cerveau et le drainent en temps normal.
Un AVC hémorragique ou hémorragie cérébrale chez le chat peut provoquer l’éclatement d’un vaisseau sanguin, tandis qu’un AVC du chat ischymique ou infarctus cérébral chez le chat peut entraîner l’obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot, réduisant ainsi le flux sanguin vers une ou plusieurs zones du cortex cérébral.
L’AVC du chat est beaucoup moins fréquent que l’AVC du chien.

En raison de la diminution du flux sanguin et, par conséquent, de l’oxygénation, la zone cérébrale affectée a un rendement médiocre, comme le montrent divers dysfonctionnements neurologiques spécifiques à la région affectée.

Les chats infectés ont en moyenne 8 ans et demi.
L’AVC chez le chat est considéré comme une urgence vétérinaire en raison de son aspect violent.

Comment savoir si mon chat fait un AVC ?

AVC du chat

Tout comportement inhabituel de votre chat, tel qu’un changement d’attitude ou un problème de régime alimentaire, doit vous mettre la puce à l’oreille.

Si vous suspectez un AVC, vous devez immédiatement emmener votre animal chez le vétérinaire car il s’agit d’une urgence absolue.

Les facteurs qui augmentent le risque de l’AVC chez le chat

Parce qu’ils ne sont pas les mêmes, les personnes qui connaissent les risques associés à un AVC chez l’homme ont tendance à négliger la possibilité que les mêmes risques puissent s’appliquer aux chats.
C’est pourquoi l’émergence d’un AVC chez le chat peut être favorisée par :

  • Une procédure d’anesthésie
  • l’hypertension artérielle,
  • Un problème de coagulation
  • Un Dirofilariose cardiaque (elle est connue comme une affection de cécité cardiaque).
  • Une carence en vitamine B1.
  • Un parasite qui migrent.
  • Une méningo-encéphalite granulomateuse (qui est une infection du cerveau qui passe inaperçue).
  • Un autre facteur de risque d’AVC chez les petits félins est une anomalie vasculaire, cependant elle est très peu fréquente.
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Que faire en cas de suspicion de l’AVC ?

On ne saurait trop insister sur l’importance de l’AVC.
Veuillez consulter un vétérinaire pour votre animal dès que possible si vous observez l’un ou l’ensemble des symptômes énumérés ci-dessus, ou si vous suspectez un AVC.

Essayez d’isoler votre animal dans un endroit paisible.
Restez près de lui et caressez-le ; parlez-lui d’une voix douce.
Essayez de ne pas lui transmettre votre anxiété et votre tension en restant calme autant que possible.

Pour accélérer le diagnostic du vétérinaire, notez toutes les choses qui vous semblent anormales et prenez rendez-vous au plus vite chez votre médecin ou dans la clinique la plus proche de chez vous.

Que faire concrètement?

Dès que vous êtes sur place, expliquez au spécialiste tous les symptômes que vous avez observés, leur durée et leur intensité, ainsi que tous les signes et changements que vous avez remarqués chez votre petit compagnon et qui pourraient aider le vétérinaire à établir son diagnostic.
En effet, l’AVC présente des signes cliniques similaires à ceux observés en cas d’infarctus ou d’embolie, qui sont tous deux graves mais nécessitent un traitement différent.
Par conséquent, plus vos observations seront précises, plus le vétérinaire sera en mesure d’identifier rapidement la pathologie sous-jacente et de commencer le traitement.

Comment identifier le type d’AVC à l’origine du problème :

Une hémorragie cérébrale, causée par la libération d’une grande quantité de sang dans le cerveau après la rupture de vaisseaux est à l’origine de l’AVC.
Il s’agit d’une augmentation de la pression dans certaines parties du cerveau en raison de l’accumulation de sang.
La survie de l’animal est très inhabituelle en raison de la présence d’un caillot, qui empêche le cerveau de l’animal de recevoir l’oxygène, le glucose et les autres nutriments dont il a besoin.

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Avant toute chose, le praticien doit d’abord identifier le type de AVC dont souffre le chat afin d’élaborer un plan de traitement.
En outre, afin d’éviter que l’AVC ne se bloque et ne cause davantage de difficultés, il est essentiel de réduire immédiatement les taux de glucose et d’oxygène dans le sang du patient.

Quelles sont les différences entre embolie, hémorragie et AVC ?

Infarctus, ischémie, embolie et hémorragie cérébrale sont souvent évoqués dans la communauté médicale.

Il est assez difficile de s’y retrouver.
Il y a deux façons uniques de décrire l’AVC.

Tout d’abord, une altération du flux sanguin vers le cerveau causée par une ischémie, comme un caillot, qui empêche le cerveau de recevoir des nutriments essentiels comme l’oxygène et le glucose, est fréquente chez les chats.

Une hémorragie intracrânienne, qui provoque une fuite de sang dans les cavités du cerveau, est décrite comme une « pression intranasale ». Il s’agit d’un terme utilisé pour décrire une hémorragie intracrânienne.
Si l’hémorragie cérébrale est grave, elle peut entraîner une mort subite, ne vous laissant pas le temps d’emmener votre animal chez le vétérinaire ou aux urgences d’un hôpital vétérinaire (CHV) ouvert 24h/24.

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes d’une personne varient en fonction de la section du cerveau qui a été lésée.

Dès que votre animal montre un des signes de détresse suivant, vous devez être à l’affût:

  • Trouble du cerveau.
  • L’animal commence à tourner en rond ou ne peut même pas faire un demi-cercle.
  • Il est plus confortable de se mettre en boule contre un mur, par exemple.
  • Trouble du train : instabilité ou manque de cohésion dans le mouvement.
  • Il est très rare que nos animaux de compagnie souffrent de convulsions qui surgissent de nulle part
  • Paralysie : Peu importe si c’est du point de vue de l’œil ou de la bouche.
  • Le nystagmus est une affection qui provoque un mouvement rapide et anormal des yeux.
  • Vomissements : des problèmes de comportement : un animal perdu ou désorienté.
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Les suites probables de l’AVC dans l’environnement du chat.

Quelles sont les séquelles possibles?

Divers problèmes de santé peuvent survenir après un accident vasculaire cérébral, comme une insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale, entre autres.

Les troubles liés à l’AVC peuvent nécessiter un traitement de longue durée tout au long de la vie de l’animal.

En outre, tout dommage au cerveau qui n’est pas traité dans les 24 heures suivant la découverte de l’accident vasculaire cérébral du chat est souvent irréversible.

Si une zone critique du cerveau a été endommagée, l’euthanasie peut être nécessaire.

Heureusement, si l’AVC peut être détecté et traité rapidement, il y a de bonnes chances que l’animal puisse se rétablir complètement.

Le processus de réintégration peut prendre un certain temps et inclure une rééducation et des soins continus à domicile.

Comme pour les autres traumatismes et maladies, plus l’animal est jeune, plus il a de chances de se rétablir d’une AVC.

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